Sénégal : le défi d’une production de blé à grande échelle

Le blé consommé au Sénégal sera bientôt produit au Sénégal. Ce rêve est en passe de devenir une réalité. Le ministre sénégalais de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire en a donné l'assurance, c'était lors d’une récente descente dans les champs d’expérimentation. 

Pour Aly Ngouille Ndiaye le Sénégal a eu à faire une bonne expérience, pour avoir des semences qui sont homologuées. “Je pense qu'il y a huit variétés qui sont homologuées. J'ai également demandé à mon homologue (Egyptien) de me donner des semences pour qu'on puisse expérimenter ça en perspective de novembre 2023“, a-t-il déclaré.

A partir de sa propre production, ce pays pourrait donc désormais satisfaire ses besoins en consommation de blé... besoins estimés à plus de 180 000 tonnes par an. Il dépendait entièrement des importations, qui ont d'ailleurs connu une hausse de près de 10% depuis 2021 pour atteindre 800 mille tonnes, selon les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

51 % de ces importations proviennent de la Russie, 32 % du blé consommé au Sénégal est fourni par la France et 6 % par l’Ukraine. Les 7% restants sont partagés par le Canada et l’Argentine.

A l'instar de nombre de pays africains, le Sénégal a connu plusieurs crises du pain du fait notamment de la hausse des cours mondiaux du blé, aggravés par la tension entre la Russie et l'Ukraine.

Alors, l'espoir est permis grâce aux Chercheurs de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles, c'est ce qu’expliquer le Directeur du Centre de Recherche Agricole de l'ISRA de Saint Louis.

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Les variétés expérimentales de blé sont donc désormais homologuées et prêtes à être vulgarisées. En milieux paysans les acteurs ont hâte de passer à l'acte, avec une attente de rendement de minimum 4 tonnes à l'hectare. Une ambition quand même un peu démesurée selon El Hadj Moustapha Diop. Le spécialiste en technologie des semences et productions végétales, fort de sa cinquantaine d'années d'expériences à la recherche y voit un projet un peu utopique.

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Au Burundi, la banque centrale a révisé la réglementation relative à la vente des billets d’avions. Les compagnies aériennes et les agences de voyages doivent vendre les billets d'avions en devises, une décision qui met fin à celle du mois d'octobre 2022 selon laquelle les transactions devraient se faire en monnaie locale uniquement. Entre-temps, on assiste à l’instabilité du taux de change de devises, surtout à l'inflation et à la dépréciation de la monnaie locale, ainsi qu’aux crises répétitives de manque de carburant. Une situation économique difficile à laquelle s’adaptent les Burundais. 

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